Sydney Brenner, né le
13 janvier 1927 à Germiston en
Afrique du Sud, est un
biologiste sud-africain qui a obtenu le prix Nobel de physiologie ou médecine en
2002.
Biographie
Son père est d’origine
lituanienne et sa mère
lettone. Il étudie à l’école locale puis à l’université du Witwatersrand et complète son doctorat au
Collège d'Exeter de l'
université Oxford.
Après un court séjour en Afrique du Sud, Brenner retourne en Angleterre au laboratoire Cavendish pour y rejoindre l’unité de recherche du Medical Research Council (MRC) qui deviendra le laboratoire de biologie moléculaire et dont Brenner est directeur de 1979 à 1986. De 1986 à 1991, toujours à Cambridge, il dirige l’unité de génétique moléculaire du MRC.
Brenner fonde le Molecular Sciences Institute en 1996 à La Jolla qu’il dirige depuis cette date. Il travaille aussi pour le Salk Institute for Biological Studies à La Jolla depuis 2001.
Recherche
Dans les
Années 1960, Brenner effectue d’importantes contributions dans le champ alors émergeant de la biologie moléculaire, en particulier par l’élucidation en
1961 du codage par triplet utilisé par la traduction génétique. L’expérience de Crick, Brenner et al. a permis la découverte des mutations décalantes.
Brenner se tourne ensuite vers l’étude d’un organisme simple, Caenorhabditis elegans, comme Organisme modèle pour tenter de relier le code génétique aux mécanismes biologiques de plus haut niveau, le développement des cellules. Brenner choisit cette organisme pour sa simplicité et sa facilité d’élevage. Ses travaux sur cet organisme lui valent le prix Nobel de physiologie ou médecine en 2002 avec John E. Sulston et Robert Horvitz pour « Leurs découvertes concernant la régulation génétique du développement d’un organisme et la programmation de la mort cellulaire » ou Apoptose. Une espèce, Caenorhabditis brenneri a été nommé en 2007 pour rappeler le rôle de Brenner dans l’étude de C. elegans.
Bibliographie
Encyclopedia of Genetics, Sydney Brenner, Jeffrey K. Miller, Academic Press, 2001, ISBN 978-0122270802
Références